Le Comité de salut public de la Convention nationale
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ceux qui l’attaquent? La faction contre-révolutionnaire n’est pas morte, elle continue à conspirer au fond des cachots ; les serpents du Marais ne sont pas encore tous écrasés! .. Mais la justice du peupleles atteindra. Ceux qui nous dénoncent eux-mêmes seront dénoncés. d’accusateurs qu'ils sont, ils vont devenir accusés ! » La Convention applaudit. Bien que son nom n'ait pas été prononcé, Briez, qui s’est senti désigné d’une façon assez claire parles dernières paroles de Robespierre, vient protester de la pureté de ses intentions, rétracter humblement ses accusations, et, sur sa demande, PAssemblée rapporte le décret par lequel elle lui avait fait le périlleux honneur de l’adjoindre au Comité. Saint-André complète la victoire en désignant les auteurs de cette campagne: ce sont, dit-il, les débris de la faction girondine, et surtout les représentants qui, rappelés au bout de deux mois de leur mission, et désolés d'abandonner leurs pouvoirs souverains, ont voulu se venger. [l termine par l’'énumération des mesures prises par le Comité pour diriger les 1.800.000 hommes qui se sont levés pour défendre la patrie. Quelques membres veulent clore l'incident en passant à l’ordre du jour. Mais l’ordre du jour pur et sim. ple ne suffit pas à Robespierre ; il lui faut un vote de confiance. — « Où en serions-nous donc, s’écrie Basire, si Robespierre avait besoin de se justifier devant la Montagne! » Alors, la Convention tout entitre se lève etdéclare, au milieu d’un tonnerre d’applaudissements, que le Comité de salut public a toute sa confiance. On met àprofit ce moment d'enthousiasme : Billaud-Varenne fait approuver les mesures incriminées au début de la séance, et Barère fait décréter que le Comité de salut public de la Convention portera seul cette dénomi-