Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

10 PREFACE.

« Plus on examinera, dit-il (1), le nouveau Calendrier, plus on en sentira les avantages. Certes, je ne suis pas payé pour aïmer ceux qui Pont fait; mais ici il s’agit de la chose et non des hommes, et il n’y a que des ignorans ou des aristocrates qui puissent déclamer contre cette insÜtution, qui, toute nouvelle qu’elle est, et faite par des hommes peu estimables , n’en est pas moins de la plus grande utilité. Outre la beauté des dénominations , la division de l’année est faite d’après les époques fixées par la nature, les équinoxes et les solstices; les noms donnés aux jours rappellent le quantième du mois, par la plus ingénieuse analogie, ét présentent à la mémoire des pauses heureuses tout en lui donnant de nouvelles idées. Je demande lordre du jour ».

L’ordxe du jour fut adopté par la Convention nationale, d’après le discours de la ReveillèreLépaux : je ferois bien de adopter moi-même.

Pourquoi ne pas répoudré cependant, lorsqu'on a de bonnes raisons à donner?

Les erinemis du nouveau Calendrier disent que dans plusieurs départemens on ne veut point le suivre. Les départemens!....qu’importe? Qu'on l’observe exactement à Paris, et les communes des départemens né tarderont pas à imiter cette

(1) Ce discours de la Reveillère-Lépaux est extrait des journaux du temps; je n’y ai rien ajouté, mi rien retranché.