Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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# C'était peu qu'un pareil succès Pour un peuple ennemi des trônes : Graces aux Sénateurs Français, Les rois ont perdu leurs couronnes. Souriez , aimables enfans,

À des lois qui vous sont propices ; Vous ne craindrez plus les tyrans,

Vous ne craindrez plus les nourrices.

Quel étoit jadis le destin De l'enfant qui venait de naître? 1 ne pouvait presser le sein De celle qui lui donna l'être. Enfans , cours embrasser l'autel Qù Rousseau maintenant repose ; C'est lui qui, du lait maternel ; Inonda tes lèvres de rose.

Nous avons abattu les rois, Et tous leurs suppots sanguinaires. Croissez , enfans, de sages lois Vous annoncent des jours prospères. Sous l'arbre de la liberté, Croissez, race paisible etsage ; Ce sont nos mains qui l'ont planté, Vous jouirez de son ombrage.

CE LL A'CLUA DO: LES. C E.N:CE

Air : Je l'ai planté, je l'ai vu naïtre.

Se une rive assez lointaine, Dans le pays Oriental ,

Jlest, dit-on, uné fontaine Aussi pure que le cristal.

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