Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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L'hiver ; elle fond la barrière Dont l’environnent les glaçons ; Et, par une loi singulière , Elle est fraiche au temps des moissons.

Ondes que l'on nomme Thermales, Que prônent les docteurs en us , Vous croyez être ses rivales,

Maïs vous n'avez point ses vertus.

Là, des infirmes de tont âge, À longs traits boivent la senté , Foulant aux pieds le caquetage Du médecin le plus vanté.

Malgré les dns qui l’ensourdissent , Le vieillard y perd sa langueur : De ses beaux jours ,.qui refleurissent , Il y retrouve la vigueur.

Voyant son front exempt de rides, Qui la mettaient au désespoir, La coquette, aux yeux homicides, Remercie un si doux miroir.

C'est la fontaine de Jouvence cs viennent de peindre mes vers. Tà, dit-on, belle adolescence, ;

Ta régénères l'univers.

Déesse , ma muse les nie Tous ces prodiges éclatans.

“La vieillesse n’est rajeunie

Que par les verius du Printems.

‘ Le mortelqui, dans sa carrière, N'a que peu de soleils à voir, Ne regarde point en arrière, S'il a toujours fait son devoir

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