Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Maïs qu'importe tant de beauté, Pour être leur vivante image ? Ta force ni ta majesté N'’obtiendront jamais mon hommage.

Homme , dans ta belle saison , Quel que soit le sort qui te berce, Tu n'es fort que par la raison, Sans elle un soufle te renverse.

À TL A .V L'EJMEMENES S E.

EE SR

Air : Comment goûter quelque repos ?

D ÉrA, sur mon front dépourvu Des ornemens de la jeunesse, La main de la froide vieillesse À fait un ravage imprévu. - Trois fois quinze printemps, à peine, Ont passé devant mes régards; Monté sur ses coursiers hagards, Le temps, aux sombres bords, m'entraîne.

Mes blonds cheveux, par leur couleur, BRivalisaient ceux de l'aurore ; Déjà mon front en voit éclore Qui du lys passent la blancheur. Dans mes yeux s’éclipse la flamme Qu'’amour y faisait resplendir ; Et des pleurs viennent obscurcir Ces tendres miroirs de mon âme.

‘Un démon se montre assidu , Par je ne sais quel maléfce , À sapper le frêle édifice De mon débile individu.