Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

(59) Tyran, ton bras en vain m'atterre Avant mon arrière saisOn : | Tu peux détruire la maison Mais non pas le propriétaire,

Ettoi, vieillesse, ne crois pas Altérer mon âme tranquille ;. Âu seuil de mon dernier asyle Tu me fais marcher à grands pas Semblable au chantre du bocage, Qu'un oiseleur , avant le temps, Vient enlever au doux printemps, Pour le plonger dans l’esclavage.

Qu'un autre redoute l'effet De la colère qui te guide ; Contre elle il me reste un égide ; C’est le peu de bien que j'ai fait. Choisi par un peuple sensible, Pour établir la liberté, i Du despotisme , avec fierté, J'ai bravé l’orgueil irrascible.

Sur un code injuste , inhumain, Je n'ai point fondé ma puissance ; Et dans le sang de l'innocence Jamais je n'ai trempé ma main. Tels que les sénateurs de Rome, Lorsque de vils Catilinas Régnaient par les-assassinats , Je proclamai les droits de l’homme, 6

C'est ainsi qu'un législateur, Eloigné du bruit et du monde, Charmait sa retraite profonde Par cet hymne consolateur.