Le pacte de famine, histoire, légende : histoire du blé en France

TROISIÈME PARTIE. — APPENDICES 235

2 au premier président du Parlement;

8° au lieutenant de police;

4 au prévôt des marchands;

5° à 12 administrateurs honoraires choisis parmi les notables.

Ce conseil nommait les économes, sous-économes, sœurs supérieures, Le conseil ordinaire nommaït les autres employés. L'administration était à la fois civile et militaire.

Administration religieuse : Sept prêtres et quatre enfants de chœur dirigés par un recteur habitant la Salpétrière desservaient l'église construite par Levau, la chapelle de la Miséricorde et SaintEustache, la chapelle des grands et petits paralytiques, la chapelle de Saint-Pierre, la chapelle du bâtiment neuf, la chapelle des salles de force et de l'infirmerie, de la prison et la chapelle des cabanons. Personnel civil : Économe, sous-économe, 1er commis comptable, 2° commis, secrétaire de l'économe, chargé de l'enregistrement des pensionnaires, etc. Les surveillants s’appelaient gouverneurs et sous-gouverneurs.….

On creusa un grand puits en 1777; le treuil, manœuvré par des chevaux, le fut ensuite par des prisonniers ; ceux-ci se révoltèrent à plusieurs reprises contre cette corvée ; pendant la Révolution, Manuel et Dupont durent se rendre à Bicêtre et y proclamer la loi martiale ; dès lors, 72 pauvres des plus valides, divisés en 3 équipes, furent chargés de ce service.

La garde était de 86 hommes, choisis parmi les soldats libérés, costumés comme les invalides ; à leur retraite, ils devenaient bons pauvres mais conservaient leur uniforme.

Le service de santé se composait d’un chirurgien gagnant maïtrise, de ? compagnons et de 6 élèves logés sous le même toit.

Bicêtre devait d'abord servir d'établissement pour l'entretien des soldats invalides, comme le prouve un édit daté de Saint-Germain, nov. 1633.

Cette communauté en ordre de chevalerie aurait porté le nom de commanderie de Saint-Louis. « Attendu qu'en la conduite de nos armées, le cardinal duc de Richelieu a eu une particulière connoissance des gens de guerre qui ont mérité en nous servant, nous avons éstimé que nous ne pouvions jeter les yeux sur une personne plus digne et plus capable que lui, pour parvenir à l'exécution de nostre dessein en cette occasion ; ce qui lui sera d'autant plus facile durant