Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma, str. 147

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à leur théâtre, et qu'ils ont consulté la municipalité sur les mesures à prendre dans cette circonstance, que le citoyen Chambon a déclaré alors qu'il allait se rendre au théâtre et qu'il se chargeait de faire respecter les arrêtées du conseil.

À une deuxième séance, à cinq heures et demie du soir, le conseil à été avisé que le maïe, au ThéâtreFrançais depuis deux heures, y iuvitait les citoyens à la tranquillité: qu'il y avait eu un peu de trouble, qui semblait se calmer. L

On à dit au conseil que l'Ami des Lois était joué au moment même, et, que la Convention nationale sollicitée d'intervenir, avait passé à l’ordre du jour.

Le conseil décida alors, qu'il serait écrit sur lechamp au maire, pour savoir si réellement la pièce se jouait, avec prière de réponse immédiate.

Peu après, le maire adressait au conseil la lettre suivante :

Nicolas Chambon au citoyen Président du Conseil général.

« Citoyen président, — Je me suis transporté à la place du theâtre de la Nation, pour y annoncer le respect dû à l'arrêté du conseil général et à celui du corps municipal. J'ai annoncé la loi qui seule permettait aux réclamant de porter leurs demandes aux autorités supérieures, loi rappelée dans l'arrêté du corps municipal. On m'a annoncé qu'une députation s'était rendue à la Convention nativnale pour obtenir la permission de faire jouer l’Ami des Lois; mais, il ma été impossible de me refuser à la demande d'écrire au citoyen présilent de la Convention qu l'effervescence qui se mauifestait me forçait à l'en prévenir, en lui détaillant les motifs des mouvements, Ê

« Il est intervenu un décret qui porte que la Con-