Bonaparte à Ancône

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monde et tranquilliser les consciences timorées de beaucoup de peuples’. »

Confiant dans le résultat des négociations, il n’ordonna aucun mouvement de troupes vers Bologne et les États pontificaux ; il lui sembla avoir assez effrayé et assez offert pour aboutir à la paix dont il avait besoin pour la sûreté de son armée.

Le Directoire favorisa ses vues. Dès la fin. de septembre il avait cherché à renouer avec Rome ; il avait traité le 10 octobre avec Naples. Le 16 novembre, sur les inslâänces du prince de Bélmonte Pignatelli, tinistre de Naples à Paris, il conséntit officiéllement à maintenir l’armistice de Bologne, à condition qué le pape en exécutàt de suite les conditions et ne se permit aucune hostilité:,

Mallieureusement, depuis le début de novembre, Bonaparte était aux prises avec

1. Bonaparte & Cacault, 24 et 28 octobre 4796. Du Teil, pp. 86-39. 2. Du Téil, pp. 36 et 59.