Catalogue des autographes et des documents historiques composant la collection de M. Étienne Charavay

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une assemblée départementale. Pache la félicite à propos des principes qu’elle a exprimés dans son adresse à la Convention. « Ah ! pourquoi tous les départements ne secondent-ils pas nos efforts, ainsi que vous l'avez fait ? Pourquoi quelques uns sont-ils égarés au point de vouloir s’armer contre nous ! »

18. PACHE (Jean-Nicolas).

L. s. (aux sections de Paris ?); Paris, 6 juillet 1793, 1 p. 1/2 in-folio.

Curieuse pièce. IL demande aux sections deux bataillons de volontaires pour se joindre aux bataillons de Seine-et-Oise et de Seine-et-Marne afin de combattre les insurgés du département de l'Eure, et assurer les relations entre Rouen et Paris. « Que les hommes de bonne volonté, que les hommes de courage s’élancent dans l'arène, et qu'au lieu de délibération la France et l'Europe vous reconnaissent aux actions ! »

19. PACHE (Jean-Nicolas). 3 1.s. (griffe) ; Paris, 1er et 14 août 1793, 3 p. in-4.

Pièces relatives aux préparatifs de la fête du 10 août, au décret de la Convention concernant les étrangers et à la requisition de tous les artificiers pour s'occuper uniquement de la préparation des matières combustibles destinées à détruire les repaires des brigands de la Vendée.

20. PACHE (Jean-Nicolas).

L. a. s. à une section ; Paris, 28 germinal an IL (17 avril 1794), 1 p.in-4.

‘Il annonce l’envoi du décret de la Convention sur la police, « Vous voudrez bien la faire proclamer sur le champ avec toute la solennité qu'exige son importance. »

21. LESCOT-FLEURIOT (Jean-Baptiste-Edouard), maire de Paris du 10 mai au 27 juillet 1794, n. 1761, guillotiné avec Robespierre le 98 juillet 1794.

21.s., dont une à la section Lepeletier ; Paris, 16 messidor an II (4 juillet 1794); 2 p. in-4, tête et vignette imprimées.

Il annonce une nouvelle victoire remportée par les soldats de la République sur les satellites des tyrans. « Les esclaves fuient à l'approche des Républicains ou sont exterminés par eux. Faïtes annoncer immédiatement, au son de la caisse, cette grande nouvelle au peuple ; dites-lui que la Convention nationale vient de décréter que ce soir il y auraitau Jardin national une fête populaire. Que les républicains se réjouissent; la République est victorieuse et triomphe partout. » (Jourdan avait battu les Autrichiens à Fleurus le 26 juin et les Français s'étaient emparés de Mons et d'Ostende le 1°" juillet).

22. LESCOT-FLEURIOT (Jean-Baptiste-Edouard).

L. s. à ses frères et concitoyens de la section du Muséum ; Paris, 25 messidor an IT (13 juillet 1794), 1 p. in-4.

Il leur annonce l'envoi d’un morceau de musique destiné aux fêtes nationales : « Après avoir remplacé la tyrannie par la liberté, la Royauté par la République, les abus et les vices par la vertu et les bonnes institutions, il faut aussi convertir nos airs efféminés et frivoles en chants mâles et républicains, »