Conferences en forme de catechisme : pour la jeunesse de l'un et l'autre sexe : dédiées à la raison, à la vérité. Part 1-2
34
R. Ils poffédoient quelques recettes de médecine, ils guérifloient très naturellement des maladies ; & ils appellerent ces guerifons , des miracles furnaturels.
D. Quelles obfervations imaginoient -ils encore? R. Ils avoient obfervé les fignes qui annoncent les grands phénomènes de la nature;tels que les orages, la foudre ou les mouvemens des aftres : ils menacerent, effrayerent ou raflurerent les hommes, par des prédictions ou des malheurs.
D. Quel étoic encore leur charlatanifme ?
R. Quelquefois ils préfenterent au peuple groffier, des idoles qu'ils faifoient mouvoir par des mécaniques. Enfin ils s’emparerent de l'imagination des hommes, par la terreur; ils leur rent croire qu’ils étoient de commerce avec Dieu.
D. Comment une pareille opinion seft-elle établie 2?
R. C’eft que les papes ; les évêques & les prétres ne parloient jamais qu'au nom de Dieu.
D. Donnez-nous encore pour notre inftruction , quelques anecdotes .des jongleries des prêtres & des moines.
BR. Voici un fait notoire & notable , un trait curieux de lhypocrifie monacale & du criminel abus que les prêtres ont fair de la crédulité du peuple.
D. Racontez-nous , felon l’exaéte vérité , ce qui
seft pañé dans VAffemblée Eleétorale du, Département de la Haute Garonne,