Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.
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préjugés dont la feulle habitude confacre le réfpett. : #9
Nous avons vû un moment des Princes, féduits par l'éxemple d’un grand homme, officher une fimplicité, plus impolitique cent fois que ne feroit le fafte orientale des Défpotes de l'Afe, Il faut au monarque de la dignité dans la reprefentation, & des vertus dans le cœur; c’eft là que doit être fa populatité. Il faut que lon voye a-la-fois en lui Le premier citoyen & le plus honnète homme de l'Etat. Il faut fe perfuader que c’eft fartout aux aftions marquées au coin dune générofité magnanime, que les penples applaudiffent avec l'ivreffe de l'amour: les vains efforts de Louis XIV. pour replacer le malheureux Stuart] fur le trône , pénétrerent l’Europe d'une tendre vénération ; ceux qui donnerent à fon petit-fils la monarchie Efpagnole, n’exiterent que la défiance & l'envie, & Louis parut bien plus grand après la perte de la Bataille de la Boyne, qu'après le gain de celle d’Almanza.