Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.
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fur les difpofitions de l'intérieur , fur celles de l’armée. 3* Ces avartons, couverts de guenilles & de vermine, fe battent comme des enragés. Plus on en tûe, plus il en vient. D'ailleurs , ils militent fur leurs foyers, tandis que nous fefons venir, a grands fraix, du fond du nord, des frontiéres même de l’Afie, des armées qu'une mutation rapide épuife inceffament . . .. & que nous importe, après tout, que la France foit Republique ou monarchie? que nous fait la Revolution françai-
#) Ceci n’eft que trop vrai; l’empreffement d'obtenir & de hâter les fecours que lon follicitoit, fit éxagerer les éfperances. Les Princes français & la noblefle , n’eurent pas de peine a perfuader aux Princes & à la nobieffe étrangère, qu'eux dehors, il n’etoit refté en France ni lumiéres, ni talents, ni éxperience, ni courage, & l'amour propre accueillit avec empreflement ce rêve de la vanité, Je n’ai connu que Mfgr. le duc de Bronsvic qui fût apprécier à leur jufte valeur & l’armée que lon avoit a combattre, & le dégré de confiance que lon pouvoit
_ donner aux promefles, fondées fur les dif= poñitions de l’intérieur.