Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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de l'eloquence peuvent être d’un ufage utile’, dans le cours ordinaire. Des chofes, autant ils font infuffifants , dangereux même, lorsque les fÿmptomes d’une crife violente iménaçent d’une éxplofion générale. Loin alors toutes les petites reffources d’une politique timide, tous ces derni moyens, dont le caractére équivoque ne décéle que la lâcheté ou l'impuiffance de celui qui les employe. Dès que le gouvernement français eut fait l'irréparable faute de perdre, par des facrifices forcés, la reconnoiffance que lui euffent vallu des facrifices volontaires, en laiffant à d’autres le mérite d'exécuter ce qu’il pouvoir faire lui-

même ; toutes les reffources que lui fugéra ‘

le defir de réparer cette faute, ne firent qu'accélerer fa fruine, Lorsque les Tÿtans revoltés tantérent d'éfcalader le ciel, Jupiter ne s’amufa point à les haranguer , il les foudroya.

La France eft aujourdhui un éxemple. déplorable & de la préfomtion, qui penfe. que tout doit cèder à la force fans énergie, & de l'ignorance orgueilleufe qui, dédaignant: