Correspondance politique et confidentielle inèdite de Louis XVI, avec ses frères, et plusieurs personnes célèbres, pendant les dernières années de son règne, et jusqu'à sa mort

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‘ delà du point où la sagesse devroit les arrêter ; et quelque dificile qu’il puisse être de déterminer exactement ce point important, nous ne craignons pas de dire, parce que nous en avons la conviction, que le remède qu’il propose est cent fois pire que le mal.

La force de cette vérité se présente immédiatement à son esprit. « Je sais , ajoute-t-il, » que toute inquisition est odieuse ; mais il » faut un frein à la licence. »

Ïl n’y a point de problème, en fait de gouvernement, plus difécile à résoudre, que celui de la liberté de la presse, et de la juste mesure qu'on peut et l’on doit lui donner. On s’est épuisé en raisonnemens et en déclamations sur ce sujet; et quoiqu’on reconnoisse que cette liberté est un des drits primordiaux et imprescriptibles du citoyen; il y à bien peu de gouvernemens qui se nomment Hbres, qui laient fixée sur sa véritable base.

Au moment même où le roi se déchaîne contre la licence et l’immoralité des philosophes modernes, il loue la prévoyance de som clergé. Cette garde prétorienne du despotisme-

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