Correspondance politique et confidentielle inèdite de Louis XVI, avec ses frères, et plusieurs personnes célèbres, pendant les dernières années de son règne, et jusqu'à sa mort

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ne se séparer jamais, jusqu’à ce qu’ils eussent effectué les réformes nécessaires.

Le peu de commodité du local les ayant engagés à se transporter à l’église de St.-Louis, ils y furent joints par la minorité des deux autres ordres, événement qui fitprendre, à l’assemblée des communes, le nom d’assemblée nationale.

Le 25 juin, jour fixé pour la séance royake,

arriva enfin ; et l’accueil que recurent les députés du peuple, leur annonça les intentions les plus hostiles. Le roi leur déclara très-sé -cheinent qu’it pouvoit faire , sans leur secours, ce qu'il y avoit à faire ; et le reste de la cérémonie prouva que la représentation du peuple Re pouvoit compter que sur la grandeur de ses vues, et la justice de sa cause.

Les députés étant restés assemblés après que lé roi se fut retiré ,; le grand-maïtre des . cérémonies. de la cour leur intima, au nom dû roi, l’ordre de sortir de la salle. & La nation assemblée, lui répondit Bailli, n’a point d'ordres à recevoir,» Un nouvel ordre de se