Correspondance politique et confidentielle inèdite de Louis XVI, avec ses frères, et plusieurs personnes célèbres, pendant les dernières années de son règne, et jusqu'à sa mort

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nul reproche à me faire. Je viens de voir quelques membres de l’Assemblée, je suis satisfait : j'ose attendre qu'il s’opérera une heureuse révolution dans les esprits. Dieu veuille, mon cousin, qué la tranquillité publique soit rétablie. Mais point d’aggression, point de mouvement qui puisse laisser croire que je songe à me venger, même à me défendre.

LOUIS. + 2 fe

OBSERVATIONS

Sur la vingt-deuxième lettre.

Cerre lettre, adressée à M. le comte d’Estaing, se rapporte aux événemens des 5 et 6 octobre. Le comte étoit alors commandant de la garde nationale de Versailles ; et, au moment où cette lettre fut écrite , il se trouvoit à la tête des gardes-du-corps , du régiment de Flandres , des dragons, et des gardes suisses. Ces troupes étoient placées devant le palais

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