Dictionnaire des athées anciens et modernes

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saient autrement: je l’éprouvai personnellement. Sa femme et sa belle-sœur tiennent à la religion: il était le premier à les engager d’aller à la messe ; il avait dans son cabinet un CArist et toutes les autres figures du culte, parce que sa femme le désirait. Dans Jetemsqu’ildemeuraitaucloitre St.-Marcel, il logeoit chez lui des religieuses à qui ül n'a jamais demandé de loyer. Il voulait qu'elles vinssent se chauffer l'hiver auprès de son feu. ; il fat lui-mème chercher une vieille femme dévote qui n'avait aucune ressource pour vivre; il l’alimenta jusqu'à sa mort, et paya son enterrement à église, comme elle avait paru le désirer.

Il était doux, poli, simple, modeste jusqu'à l'humilité , ne sachant pas demander, même ce qu'il avait droit d'exiger.

Il n'avait pas une taille imposante , une figure distinguée, un lon avantageux ; il bégayait; tout était co ire lui de primeabord: et il y a si peu de gens qui aillent au-delà ! aussi ses talens manquèrent d’appui et de prôneurs. La philosophie qu'il professait ouvertement, lui faisait de la multitude, une multitude d’ennemis; il y'a été heureux que par son cœur; SOR