Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

Es

de la raée chevaline pouvait être contraire aux intérêts du roulage ou nuisible au bon entretien des routes.

Je pense, comme lui, que ces trois intérêts ne doivent point être perdus de vue, mais que la mesure proposée par amendement n’a pas l'inconvénient de protéger un intérét aux dépens des deux autres, et qu’elle peut être acceptée avec confiance.

La véritable solution de la question qui nous occupe, voulez-vous savoir où elle se trouve et comment vous pourrez y arriver ? Ce serait, non pas d’entraver le roulage, non pas de nuire aux grandes entreprises commerciales, non pas de porter la perturbation dans tout ce qui les concerne; mais selon moi, ce serait d'accroître l'allocation attribuée à l'entretien des routes. Observons d’abord que cette augmentation n’exigerait pas des sommes aussi Considérables qu’on le supposerait d’abord, attendu que la diminution d’entretien sur les lignes de chemin de fer produira une économie qui ne tardera pas à profiter aux anciennes routes, pour les maintenir en bon état et à mesure que les chemins de fer s’établiront.

J'ai parlé des perfectionnements du roulage accéléré. Sans entrer dans les détails de ces perfectionnements, soit sous le rapport de la construction des voitures, soit sous celui du mode d’attelage ou de conduite, chacun sait que le service des transports accélérés se fait sur des lignes de parcours indiquées à l’avance et à jour fixe, de sorte qu'il s'effectue en quelque sorte sous les yeux de l’administration, et qu'il a remplacé avantageusement, sur plusieurs points, ce qu'on appelle le roulage nomade. C’est aussi une des raisons sur lesquelles je m’appuie pour signaler l'inutilité de certaines clauses restrictives du projet de loi.

M, le ministre des travaux publies vous a parlé d'amé-