Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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faciliter l'exécution de la loi. Je les approuve , mais je m'élève contre l’uniformité de leur application. Je voudrais distribuer autrement le bénéfice qui doit en résulter. Mon amendement (1) a pour but de tirer parti de ces tolérances pour créer un encouragement réel, efficace, en faveur du roulage à quatre roues , qui est le moins dommageable aux routes, et qui est aussi le plus favorable à Pamélioration de la race chevaline, et {cela aux dépens, il ést vrai, aux dépens du roulage à deux roues, qui est un. obstacle réel au bon entretien des routes, et qui a rendu stériles les efforts tentés depuis quarante ans, pour étendre et perfectionner l’élève des chevaux,

En un moi, je demande à la loi une prime d’encouragement pour le chariot au détriment de la charrette.

Vous comprenez, tout d’abord, messieurs, que l'intention de mon amendement est entièrement conforme ‘à l’intention et à l’esprit de l'amendement que vous avez discuté à T’occasion de l’art. 1°, et que vous avez rejeté, il est vrai, Mais ie ne redoute pas le même sort pour ma proposition, attendu qu’elle pourrait être adoptée sans modifier ni troubler sensiblement le projet du gouvernement ni celui de la commission.

D

(1) Cet amendement est ainsi conçu:

« I est accordé, pour les voitures à quatre roues seulement, une tolérance :

« 40 D'un demi-centimètre sur la largeur des bandes des roues;

« 2° De cinq centimètres sur le diamètre des roues.

« Cette tolérance est réduite à moitié pour les voitures à deux roues,

« Il est accordé, en outre, sur les poids autorisés, une tolérance de 500 kilogrammes pour les voitures à quatre roues seulement.

« Gette tolèrance est réduite à 100 kilogrammes pour les voilures à

eux roues. »