Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

= leur restent, le bonheur et une longue existence, Il avait foi dans les sentiments affectueux que vous lui aviez témoi-

gnés ; il me chargeait après lui de recommander ses fils à votre bienveillance; ils en sont dignes,

J'ose espérer que V. À. R. voudra bien faire arriver jusqu'au Roi cette expréssion sincère des sentiments d'un mourant qui; depuis ; a emporté dans la tombe l'estime de l’armée, celle des Parisiens, la vôtre, monscigneur, dont il n’était pas moins fier.

S. À. R. a fait répondre au général Cubières, sous la date du 8 mars et dans des termes pleins dé séüsibilité, pour lui donner l'assurance que le Roi sérait instruit des dernières pensées du général Pajol.

Lettre du général Cubière à M. le ministre de la marine.

Paris, le 25 mars 1844.

Les armées de terre et de mer sont solidaires de la gloire nationale; elles sont unies par les liens d’une estime mutuele : c’est à ce titre, et en réclamant toute voire indulgence, que je vous adresse les paroles que j'ai prononcées sur la tombe du général Pajol , à la demande de sa famille, et à défaut d’un orateur plus exercé. Cette œuvre se ressent de la précipitation que j'ai été forcé de mettre à sa préparation ; son but principal était de constater que le dévouement de Pajol au Roi et à nos institutions ne s’est jamais refroidi nn seul instant, et que les amis du trône peuvent à bon droit s’intituler aussi les amis dé la liberté.