Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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Enfin , la durée du service étant, comme dans le projet de loi en discussion , de sept années, dont cinq sous le drapeau et deux dans la réserve, il faudrait incorporer chaque année 63,000 hommes, la presque totalité du contingent; la réserve se composerait de 106,062 hommes, dont 93,258 ayant passé sous le drapeau , et 12,804 non instruits; et l'effectif de la force réelle ne serait que de 417,939 hommes, c’est-à-dire inférieur de 82,000 à l’effectif de 500,000 combattants.

Discours dans la discussion de l'adresse (1).

Séance du 17 janvier 1845 (2). Messieurs ,

Je n’ai pas voulu laisser passer sans prendre la parole le paragraphe de la bonne intelligence, car je déclare à la chambre que c’est mon paragraphe de prédilection. J’attache le plus grand prix à la bonne intelligence; je la voudrais voir fermement établie et pour toujours entre toutes les puissances et la France, Mais je voudrais plus encore, je voudrais qu’elle régnât parmi nous, et je n’en désespère point, car j’ai assez bonne opinion de la perfcctibilité humoine pour croire qu'il viendra une époque où nous serons tous d'accord, (Rire général),

(4) Le 6° paragraphe est ainsi conçu :

« La continuation de la bonne intelligence qui règne si heurensement entre la France et les puissances étrangères garantit la durée de cette paix générale, à l'ombre de laquelle les conquêtes de l’ indusli ie et des arts accroissent chaque jour les richesses el la puissance des lilals.»

(2) Extrait du Moniteur universel du 18 janvier 1848.