Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
Ge ‘eaux particuliers affectés à la suspension du compas : on peut en outre remédier à ces variations par des formules préparées qui servent à compenser les déviations possibles de l'aiguille aimantée.
2 L'absence de doublure en cuivre a fait que la carène des bâtiments en fer était exposée à se salir plus vite. Cet inconvénient a disparu, par l'emploi à l’extérieur et sous la ligne de flottaison, d’un enduit arséniqueux qui empoisonne les coquillages et les empêche de s’attacher à la carène.
Pour l'application à la marine royale, aux navires combattants, je n’ai rien à dire en ce moment, car ilreste à constater l'effet du boulet sur les coques en fer; il reste à s’assurer sil en résultera soit le déchirement, soit le défoncement des parois en fer, ou simplement le traversement par le boulet.
J'arrive à la constatation de l’infériorité actuelle de la navigation française par bâtiments en fer, infériorité qui malheureusement est trop facile à conslater.
En ce moment il n’existe que cinq bâtiments en fer dans la marine française, encore sont-ils tous sur le chantier ; trois sont construits par le Gouvernement et deux seulement par le commerce. Nous ne connaissons à la mer aucun bâtiment français construit en fer et appartenant à notre commerce; tandis que le nombre des bâtiments en fer du commerce anglais qui sont entrés en plein service de navigation dépasse déjà quarante, et qu’on peut compter maintenant sur les chantiers de l'Angleterre au moins cent trente navires en fer dont la construction est poussée avec une très-grande activité.
Si je suis bien informé, il n’y a pas jusqu’à la Belgique qui nous devance dans l’application à la marine des constructions en fer, et qui-compte déjà en ce moment cinq navires en fer naviguant pour le commerce ou pour l'État.
La tendance du commerce anglais parait être de substituer complétement à la navigation d’après l’ancien système la navigation par navires en fer, dans le but de profiter tout d'a-