Entre slaves

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Russes. On s’était incliné en Russie devant la volonté du Tsar qui favorisait un étranger, mais non sans murmurer. Il y eut à cette époque des colloques singuliers entre certains personnages russes et des députés bulgares.

— Comment! vous allez nommer le Battenberg, un prince non orthodoxe, un allemand...

— Mais cestle Msar-

_— Qui, sans doute, mais si vous demandiez respectueusement un autre Prince, on vous l’accorderait..……. Battenberg n’était donc plus l’homme pour tenir un gouvernail aussi rude. Qu'il eût déplu personnellement au Lsar, c'était possible, mais politiquement, la résolution de le sacrifier découlait de ces raisons.

En attendant sa chute, il fallait changer de tactique, lui retirer ses pleins pouvoirs. On verrait ensuite. Il convenait maintenant de remplacer les conservateurs, honnis, par les libéraux, plus favorables, pensait-on, aux intérèls russes.

Nous voici en 1883. L’antagonisme, provenant du mécontentement des Russes contre le Prince et des défauts de leur caractère, d’une part, de la conduite de ce dernier et de certains bulgares, de l’autre, prend de grandes proportions entre le souverain et les généraux Sobolef et Kaulbars qui avaient ordre maintenant de faire rétablir la Constitution. En même temps, dans le pays, dans les villes surtout, l’opposi-

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