Étude historique et biographique sur Théroigne de Méricourt

30 THÉROIGNE DE MÉRICOURT.

2° Jean-Edmond Tournacheau de Montveron, prêtre du diocèse de Lyon, licencié ès théologie, habitant à la Sorbonne, vers cinq heures étant à une fenêtre de l'hôtel de Flammerens, rue de l’Orangerie, près de la rue de la Surintendance, avec Me de Montaran, a vu arriver des femmes, parmi lesquelles une vêtue d’un habit de cheval écarlate, à cheval, suivie d’un jockey rouge, qu'on lui a dit être Théroigne de Méricourt; il l’a reconnue, l'ayant vue à l’Assemblée. Elle a parlé à la sentinelle de la grille de l’Orangerie, un garde national de Versailles, et lui a fait fermer la grille.

3° Cornier de La Dodinière, major du château d'Angers, a vu une femme en redingote rouge et chapeau rond, qui allait de groupe en groupe.

4 De Saint-Gobert, avocat au Parlement, lieutenant des chasseurs volontaires du bataillon de Saint-Étienne-du-Mont, a vu dans les rangs une jeune femme d’une figure agréable, vêtue en amazone, chapeau et panache noirs, disant qu’il fallait aller à l’Assemblée nationale.

5° Enfin, François-Xavier Veytard, curé de Saint-Gervais, dépose qu'à cinq heures du soir, le 5 octobre, le régiment de Flandres était sur deux lignes dans l’avenue de Paris; qu’une femme