Études historiques et figures alsaciennes

GOEIHE CONTINUATEUR D'HOMÈRE 101

Scherer, dans son Histoire de la littérature allemande, Va pris sous sa protection; il dit avec raison : « Est-il donc impossible de prendre ces pages telles qu’elles sont, de s’en pénétrer sans arrière-pensée, et de jouir des beautés qu’elles contiennent, sans jeter un regard de côté sur Homère ? Faut-il toujours chercher au dehors la mesure de nos jugements ? C’eût été vraiment un beau triomphe pour Gœæthe de nous avoir donné une copie servile de l'JZiadet » I faut dire cependant que Gœthe lui-même semblait encourager toutes les comparaisons que l’on pouvait faire de son poème. Ne déclare-t-il pas, dans une lettre à Schiller du 42 mai 1798, que si l’on veut imiter les anciens, il faut les suivre en tout, même dans leurs défauts? Schiller lui répond, avec beaucoup de justesse : « Puisqu'il est certam qu'il:ne saurait y avoir une seconde //ade, lors même qu'il naïîtrait un second Homère et un autre peuple grec, je ne crois rien pouvoir vous

souhaiter de mieux que de continuer votre

Achilléide, telle qu’elle existe dans votre ima-