Ferdinand IV et le duc d'Orléans : Palerme, 9-17 Mars 1813

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_ sance que je dois à son Aliesse pour le concours

# ” . : zélé dévoué qu'il m'a donné en toute occasion dans une aff. qui touchait de si près au salut de la famille royale et aux intérêts de l'Angleterre. La Reine a souvent prêté au du d'Orléans des vues d’ambition personnelle. Quant à moi, j'ai la conviction qu'il a été animé uniquement d’intentions désiniéressées et poussé par des mobiles qui honorent un honnête homme. » :

Lord William, passant à un autre sujet, disait encore à lord … 1 Castlereagh : « Vous verrez, milord, que le Roi parlait de son abdication et pensait que je la lui demanderais. Je n'ai pas cru devoir le faire. J'ai éludé la question, me bornant à me plaindre du silence que le Roi s’obstinait à garder quant au » départ de la Reine. J’ai cependant laissé une porte ouverte à Sa Majesté, en autorisant le duc d'Orléans à offrir à Sa. Majesté, afin de l’ÿ amener, de lui garantir sa liste civile, et de lui payer un subside annuel de vingt mille onces, destiné à la Reine. » | "

Le vicaire général, de son côté, ne s'était pas trompé dans. ses appréciations. Le 17 mars au soir, au moment où lord William Bentinck se disposait à prévenir le Roi que les délais, qu’il avait consenti à lui accorder, étaient sur le point d’expirer. Ferdinand IV avait enfin trouvé moyen de faire remettre au lord capitaine général sa note du 13 mars, cette à note que le prince de Belmonte avait refusé de signer. Comme on devait s’y attendre, Bentinck se borna à la retourner à … Ferdinand et chargea de cette mission M. Lamb, secrétaire de l'ambassade d'Angleterre, qui devait en même temps lui ‘3% signifier son ultimatum. Après avoir commencé par refuser de recevoir l’envoyé de lord William, le Roi prit tout à Coup le parti de l’admettre en sa présence et lui déclara, en le chargeant d’en informer son chef, qu'il était décidé à remettre . à nouveau le pouvoir à son fils et à ne le reprendre qu'avec … le consentement de l'Angleterre.

Le soir même, Ferdinand partait en effet de Palerme et allait coucher aux Colli.

Bentinck était désormais le maître absolu de la Sicile.

La Reine avait perdu la dernière manche de la partie désespérée qu'elle venait de jouer.