Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire
— 208 —
lège, comme aussi le plus impudent de tous les mensonges? Vous expliquez-vous bien à vous-même cette ferme espérance qu'ilsavaient d’une autre vie, et qu'ils ne fondaient que sur les promesses du Chef crucifié, offert à nos hommages comme un DIEU; mais que leur propre conscience plaçait au rang des imbéciles ou des imposteurs? Pouvez-vous concilier leur zèle à convertir tous les peuples du monde, et l’atroce calomnie dont ils charorandeur de
8 leur projet et la bassesse de leur origine? La
geaient leur propre nation? La
simplicité, la touchante candeur de leur style, et l'horrible duplicité de leur caractère ? La nallité de leurs moyens, et la rapidité incroyable de leurs succès‘? »
En terminant, Encontre exprime l'espoir que son adversaire reviendra d’une partie de ses préventions. « Malheureusement les probabilités humaines encouragent peu cette espérance; car quoique la religion chrétienne ne craigne pas l’examen, quoique les objections qu'on fait contre elle tournent toujours à son avantage, si on les soumet à une critique
impartiale et sévère ; nous ne devons pas nous
1 Lettre... p. 75-80.