Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

258 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Belle-Isle, auditeur de première classe en service extraordinaire et en 41811 intendant à Santander), celui que Stendhal nommaiït en 1808 le plus joli, le plus aimable jeune homme de Paris, et que le duc de Broglie regardait comme un esprit rare et un noble cœur.

P. 97. Le Camille Teisseire cité par Stendhal était procureur de la commune en l’an II et on l'appelait alors le patriote Teisseire ; il fut élu député de l’Isère en 1820 par 341 voix contre Pianelli de Lavalette qui en eut 319.

P. 121. Durand, précepteur de Stendhal, professeur à l'Ecole Centrale et qui aurait eu un grand fils de dix-huit ans, est cité sur la liste des simplement suspects comme ex-oratorien et ex-professeur au Collège.

P. 121 et 244. Stendhal parle du colonel Mathis et il est revenu plusieurs fois sur ce personnage dont il loue la « haute vertu », comparable à celle du général Michaud. Qui était ce Mathis? Un Ardennais, né à Fumay le 7 novembre 1767, Henri-Maximilien Mathys (et non Mathis), qui, avant d’être soldat, avait fait, comme il dit, ses cours d’humanités, de philosophie et deux ans de dessin, qui, comme il s’exprime encore, lorsque éclata la Révolution, abandonna les livres scolastiques pour prendre un fusil et une giberne. Capitaine de la garde nationale non soldée de Fumay, capitaine de grenadiers au 1® bataillon de volontaires des