Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
AG NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES
n’eut pas lieu et ces compagnies devinrent d'abord les dragons de la République, puis le 25°, le 26° et le 27° cavalerie, puis (par suite d’une vacance qui les fit remonter d’un numéro), le 24°, le 25° et le 26° cavalerie.
Il prend des troupes de ligne pour des volontaires. « Outre les bataillons de volontaires, écrit-il (p. 44), il y avait certaines formations Spéciales recrutées dans les départements, formées avec les volontaires nationaux et qui portaient une dénomination particulière ; c’étaient les bataillons de la formation d'Orléans au nombre de quinze. » L'auteur ne sait évidemment pas ce qu’étaient les bataillons de la formation d'Orléans. Ils furent constitués avec des hommes — six par compagnie — tirés de bataillons de ligne et des volontaires des armées du Nord et des Ardennes. ! Ce n'étaient donc pas des. « formations » de volontaires et le Comité, en les créant, comptait employer contre les rebelles de la Vendée des corps qui auraient d’emblée « la force des troupes exercées ».
L’auteur ajoute qu’au nombre de ces volontaires de formation spéciale étaient encore les douze bataillons de la formation d'Angers ou de Doué. Il devait dire « et de Doué » ; ce sont deux formations différentes, et il y a même la formation de Vihiers. Que sont au juste ces for-
1. Cf. notre Valenciennes, p. 76.