L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
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CONCLUSIONS 181 le 18 mai 1911 une lettre violente à son président pour donner avec fracas sa démission d'une société qui a le tort de ne pas avoir satisfait ses vues. En informant ses lecteurs du départ de M. Boissy d’Anglas, M. Aulard se contente de les prévenir, en trois lignes, « s'ils veulent, dit-il, voir un bel exemple de tripatouillage ou plutôt d’imposture, qu'ils lisent l'autobiographie de Naundorff » (La Révolution française, 30° année, n° 12, 14 juin 1911, p. 556). Que M. le baron Boissy d'Anglas médite ces paroles sévères et justes. S'il est logique, après avoir donné sa démission à M. Aulard, il doit également la donner au Sénat, qui ne l’a pas moins
condamné.