L'année de la peur à Tulle
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moteur de toutes les insurrections qui ont eu lieu dans les differents endroits, et qu’il doit y avoir à cet ézard des preuves très lumineuses dans l'information qui a été faite contre lui par le prévôi de la maréchaussée ; l’acharnement qu’on à démontré, les démarches qui ont été faites pour obtenir sa liberté, tous les efforts qu’on renouvelle chaque jour pour le soustraire à la justice, laissent un louche que l’Assemblée nationale peut, elle seule, approfondir. 4o Les députés supplieront l'Assembiée nationale de prendre en considération que les habitants des campagnes regardent comme des décrets respectables des avis de ce genre, que déjà par une suitte funeste de cette erreur il n’est que trop répandu que l’Assemblée nationale et le roi ont blamé la conduite de la garde nationale, qui s’est transportée à Favars, et des juges qui ont prononcé sur le sort des coupables ; que les autres prisonniers doivent être mis en liberté et qu’il est deffendu de les punir. Ces impressions sont d'autant plus dangereuses que les témoins n’osent plus parler par la crainte de retrouver dans la société les coupables et les seditieux innocentés.
5 Ils observeront encore à l’auguste Assemblée des veprésentants de la Nation que cette lettre et plusieurs autres libelles distribués avec profusion dans la province, et les démarches de ces prétendus deputés de [a commune de Brive, préparent des maux incalculables, si la vérité ne triomphe pas, s'ils ne prennent des moyens prompis et assurés pour arreter les progrès d’une conduite criminelle et d'autant plus dangereuse qu’elle s'enveloppe sous le voile de l'humanité et de la liberté.
6° Ils supplieront l’Assemblée nationale d'accorder à la commune de Tulle une réparation aussi publique et aussi éclatante que l’injure et la détractation. Il sera d’autant plus facile aux députés d'établir la justice de cette demande que la ville de Brive n’a fait d'autre démarche pour arreter les troubles que le voyage d’Allassac, dont le succès est constaté par le xrocès-verbal de cette municipalité. Le comité patriotique de la ville de Brive a, à la verité, distribué une lettre circulaire pour le retour de la tranquilité publique, mais dans quel moment cette lettre a-t-elle