L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

LA THÉORIE DE KARST : LES DEUX ATLANTIDES 157

mythiques et sacrés attribués à Henoch dont nous connaïissons seulement par une version éthiopico-abyssinienne le dernier et le plus célèbre : le livre d'Henoch ou Hanoch.

Une preuve d’une autre sorte en ce qui concerne les équivalences américano-européennes nous est donnée par la concordance verbale des souches pronominales dans les langues des civilisations de l'Amérique centrale et méridionale et dans les langues indo-éthiopiques-iranoéthiopiques, aussi bien que nilotiques-nigritiques. Les systèmes pronominaux des langues ibéro-liguriennes (baskoïdes) et lesgio-caspiennes correspondent à ceux des dialectes indiens nord-américains. De plus le dialecte dakota montre dans le caractère du pluriel une allure caucasique et, de plus des relations avec le thibétain et l’indochinois. D’autre part il est apparenté aux langues ouralo-basques et indo-germaniques. |

D’un tableau de comparaison présenté par Karst «il résulte pour le dakota une proche parenté lexicographique avec les idiomes du groupe ponto-caucasique, lequel est en relations avec le thibétain et l’indochinois. Comme d’autre part, il existe une série de concordances absolument frappantes entre cette même langue hindoue et la langue ouralo-basque ainsi qu'avec l’indogermanique, tout aboutit à la conclusion finale que les races Sioux-Dakota sont venues de l'est dans leur domaine actuel. Nous devons même supposer que nous trouvons là le dernier et le plus extrême chaînon occidental survivant d’une chaîne de peuples préhistoriques qui doivent s'être étendus par-dessus l’Atlantide occidentale préhistorique (c’est-à-dire par-dessus le continent inter-américano-africano-européen) jusque dans l’'Hespérie et le nord-ouest de l’Europe. Le caractère général lexico-srammatique de la langue dakota l’indique nettement. Cette langue, par ses groupes consonan-