L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

160 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

dentale et les Indes occidentales (Amérique orientale). Il est en effet impossible que les moyens rudimentaires de la navigation préhistorique aïent permis le transport de populations aussi importantes par-dessus les mers. Ainsi se trouve vérifiée par une preuve indirecte très satisfaisante notre hypothèse d’une Atlantide que nous nommerons occidentale, libyo-hespéridienne, entre l’Europe occidentale et l'Amérique du Nord.

L'Europe occidentale hyperboréenne et hespéridienne constituait alors, aux époques primitives, une exacte réplique du grand continent atlantique occidental, de ce qui fut ensuite l'Amérique. Comme dans l'Amérique du Nord nous devons admettre l'existence de deux races principales dans l’Europe atlantique de ce temps-là. »

Il s’agit des deux races principales aïnou-inachidienne et subinachidienne. A la première appartiennent en Amérique les peuples du type des Esquimaux modernes avec le nom ethnique caractéristique du type « Inuk », « Aïinuk », « Inach » et qu’on peut suivre jusqu’au mot Maya « Ninik ». Dans le nord-ouest de l’Europe nous lui trouvons comme équivalence le nom breton-gallois « Veneter », dérivé de « Venet» — innuit (esquimau), et nous trouvons dans l'Italie du Nord la même dénomination chez les « Vénitiens ». Nous trouvons aussi le peuple primitif des « Fenier » (Fionach, Fingal) dans le pays des Pictes et des Ecossais, chez lesquels, d’après d'anciennes traditions locales, ils pourraient être considérés comme les descendants de colonies phéniciennes. La population primitive de l'Irlande et de l’Ecosse était constituée par des rameaux primitifs de la race humaine dolichocéphale esquimau-inachidienne, dont le nom national était « Viunit», « Fuinik», « Vinachi », « Venachi », « Enachi », simples variantes du thème général qui caractérisait les membres de la race inachidiainukiche. Quant à l’autre race « subinachidienne »,