L Occupation austro-bulgare en Serbie
21ÿ8a FCSJOBrITI ; BEOTPAA
1 RÉ QUE PAYS - T19
moins de robe ke GE OMG autre son
de cloche qu’on gent ae sad plus de laisser
aux habitants 8x stock normal. Au contraire, lé
pays occupé sera sévèrement rationné, et toutes les céréales, une fois la quantité strictement nécessaire laissée à la population pour subsister, seront réquisitionnées et expédiées dans l’Europe Centrale. L’Az Ujszag de Budapest écrivait en effet à la date du 1% août 1916 : « L’Administration militaire dans la Serbie occupée procède sur tout le territoire à la saisie de la récolte des céréales, y compris le maïs. Chacun est tenu de déclarer immédiatement aux autorités la quantité qui se trouve en sa possession, et de la céder au prix déterminé au gouvernement militaire ou aux acheteurs mandatés par celui-ci. Les prix fixés par le gouvernement sont les suivants : 33 couronnes pour les 100 kilos de blé, 27 couronnes pour le seigle, 26 pour l'orge, 25 pour l’avoine. Ces prix seront payés pendant les quatre mois suivant la récolte. Si une personne ne déclare son stock qu’au cinquième mois, le prix sera diminué de 10°}, ; il sera rabaissé de 20 ‘|, au sixième mois et de 30 °/, après six mois. Le recel ou la vente à des personnes non autorisées seront punis de confiscation des grains recélés ou illégalement vendus. Les habitants ont le droit de conserver pour eux 460 grammes de grains par tête et par jour, ce qui équivaut à 330 grammes de farine; ils doivent garder les grains nécessaires pour les ensemencements d’au-
<