La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

pas, malgré toutes les protestations, obtenu de nouveau la majorité ?

En 1901, M. Ratcho Pétroff fut « imposé » pour faire des élections libres et non de parti. Quel a été le résultat de cette innovation ? On devait former une coalition; mais les traditions s’y opposaient. Il se forma alors un cabinet Tzankoff-Karaveloff, les partisans du premier voulant écarter ceux du dernier, — une sorte de selfgouvernement — où le peuple devaitlui-même prendre ses destinées en mains — et qui dura jusqu'en 1908, — époque à laquelle Alexandre Malinoff désagrégea le «bloc » pour s'emparer du pouvoir...

C'est dans ces circonstances qu'il faut chercher l'explication du changement qui, PISpAnE déjà bien antérieurement, s’est opéré après la signature du lraité de paix à Londres, et a amené la Bulgarie à faire la guerre à ses alliés. C'est là encore qu'il faut chercher l'origine de cette équivoque dans la politique extérieure bulgare qui a porté le coup fatal à l'Alliance balkanique. Si la diplomatie russe s’est efforcée d'une part de maintenir intacte cette Alliance balkanique, conformément au principe de l'équilibre entre les puissances qui la conslituaient, la Bulgarie a trouvé, d'autre part, à Vienne, des encouragements d'autant plus pressants à réaliser ses aspirations dans les Balkans