La correspondance de Marat

74 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

annoncé mon projet, et je reçois de toutes parts les lettres les plus pressantes pour des Mais je voudrais être plus au fait de la matière, et pour cela j'aurais besoin d’avoir avec vous, Monsieur, quelques conférences ; je vous prie de me les accorder, et de m'indiquer les moments qui vous seront les plus commodes. Je craindrais d’être importun si je ne connaissais tout le plaisir que vous avez à éclairer les autres. J ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

(Signé) PATÉ, etc. N° 36.

Exrrarr du supplément à la feuille de Rouen, envoyé à M. le baron de Feldenfeld par le secrétaire de l’Académie des Sciences de Rouen, à la suite duquel est la réponse qu'il fit à M.le baron de Feldenfeld sur la lettre que celui-ci lui avait écrite pour savoir quel mémoire avaitété couronné par l’Académie sur cette question : Jusqu'à quel point on peut compter sur l'électricité dans le traitement des maladies. Le tout en date du 18 septembre 1783.

. . . .…. . . . . , . . ce Les es à Br is — +

Ensuite l'Académie fit annoncer qu'elle avait donné le prix ordinaire des sciences au Mémoire portant pour épigraphe :

Est modus in rebus, sunt certi denique fines, Ouos ultra citraque nequit consisiere rectum.

Quoiqu'il n'ait, pas plus que ses concurrents, offert de solution quant au magnétisme, il remplit les conditions exigées à l'égard des effets de l'électricité; il désigne très précisément les maladies dans lesquelles on peut en espérer des secours, et celles où l’on l'invoquerait vainement, ou même avec danger.

Mais l'ouverture du billet cacheté n’a présenté que la répé-