La correspondance de Marat

130 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

ledit sieur procureur tout ce qu’il avisera bon être et promettant de l’avouer.

À Paris, ce 23 janvier 1790.

Marar, docteur en médecine !,

e XLVIII

-LETTRE A M. QUINQUET DE MONJOUR (25 janvier 4790)

Deux joûrs plus tard, Marat adresse une nouvelle lettre à son procureur, dont l'adresse est ainsi libellée : « Hôtel de La Fautrière, n° 39, rue de l’Ancienne-Comédie. » Ce domicile de M. Quinquet était voisin de celui que Marat occupait dans ce même hôtel de la Fautrière. Mais, à ce moment, pourchassé par les agents de La Fayette, Marat était à la veille de chercher un refuge dans les environs de Paris. Avant de partir, il écrivit ces lignes à M. Quinquet *.

Je prie M. Quinquet de vouloir bien prendre, avec M. Danton et le district des Cordeliers, des mesures efficaces pour s'opposer à l’enlèvement de mes imprimés, papiers et effets, attendu qu'ils sont étrangers à l'affaire de de Joly et autres. Le corps du délit, s’il existe, n’étant contenu que dans les numéros 24 et 83 dénoncés, et ces numéros étant entre les mains des parties adverses, de

1. À la suite de ce billet se trouve cette note : « Je soussigné déclare que la signature ci-dessus est la signature de M. Marat. Signé : Duprar. »

2. Également publiées par M. l'abbé Pécheur, ibid., pp. 114-175.