La crise balkanique (1912-1913)

108 LA CRISE BALKANIQUE

9° Institution auprès du grand-viziral d'un conseil supérieur composé de chrétiens et de musulmans en nombre égal pour surveiller l'application de ces réfor-

mes. Les ambassadeurs des grandes puissances et les s

ministres des quatre Etats balkaniques auront mission

de suivre le fonctionnement et les travaux de ce conseil.

SE La Turquie ne pouvait accepter ces conditions sans déchoir définitivement du rang de puissance. Il ne restait que la solution des armes.

Ge même jour, r2 octobre, les Etats alliés, par une note rédigée identiquement, remerciaient les grandes puissances des efforts tentés en vue d'amener une conciliation.

: « Le gouvernement (Bulgare, Serbe, Grec ou Monté-

négrin) ayant pris connaissance de la déclaration que

les six grandes puissances ont, par l'entremise des gouvernements de l’Autriche-Hongrie et de la Russie, adressée à la Bulgarie, et s'étant entendu avec les

\ Souvernements des autres Etats balkaniques, exprime sa gratitude pour l'intérêt déployé par les six grandes puissances en faveur des populations de la Turquie d'Europe et pour leur promesse de prendre en mains la réalisation des réformes dans l'administration, en

s'appuyant sur l’article 23 du traité de Berlin. Le gou-

vernement royal a néanmoins, d'accord avec ceux de