"La Guzla" de Prosper Mérimée : étude d'histoire romantique (sa posvetom autora)

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CHAPITRE IX.

Môchtest du au ch gleich das Ross erzürnen, Môchtest gleich, den scharfen Sâbel ziehen ? Schauet in das Amselfeld hinunter, Schaut hinunter auf das Heer der Türken. Schlagt sie mit der flachen Hand den Türken, Schlagt ihn heflig auf die rechte Wange, Auf die Wang’ und redet zu ihm also 1 . Avant qu'il se mit à traduire la Guzla, palinlogie était donc familière à M. Gerhard: en traduisant les ballades de Mérimée, il l’appliqua chaque fois que la fidélité qu’il gardait à son texte le lui permit. On en trouve îles preuves dans ces vers des Braves Heyduques : . ..Liegt der tapfre Rtluber Kristitsch Mladen, An des Raubers Krislitsch, Mladen Seite... ce qui correspond à la phrase suivante de Mérimée : « [Dans une caverne], couché [sur des cailloux aigus], est un brave heyduque, Christich Mladin. A côté de lui [est sa femme, etc.] » Voici encore quelques exemples tirés de cette ballade seulement : Schon drey Tage sind sie in der Hôhle, Haben schon drey Tage nichts gegessen. Kristitsch Mladen schaute trocknen Auges, Schaute trocknen Auges auf den Leichnam... Also fürchteten sie Kristitsch Mladen Und des Kristitsch Mladen wackre Sôhne. Ces répétitions, on le remarquera, font complètement défaut dans l’original français. On y remarquera encore une chose : « Un brave heyduque, Christich Mladin » est rendu par « der tapfre

1 Wila, t. I, pp. 176-177.