"La Guzla" de Prosper Mérimee : les origines du livre - ses sources sa fortune : étude d'histoire romantique : thèse pour le doctorat d'Université

« LA GUZLA » EN ANGLETERRE.

485

par le charme personnel du ménétrier, sont incalculables. » Et il poursuivait : « Après avoir, par des exemples, permis au lecteur d’apprécier le génie de Maglanovich, nous choisissons dans les autres parties du volume une ou deux pièces qui, bien que différentes par leur caractère de celles déjà données, sont encore, par leur perfection, dignes de figurer parmi les meilleures productions du barde illyrien. La ballade suivante fut tirée d'un chant de Narenta; on la dit très populaire dans le Monténégro. » C’était : Hadagny, dont il rendit en anglais la première partie, tandis qu’il analysait la seconde ; puis venait la Barcarolle qu'il traduisit en vers « parce que la prose se transformait ainsi d’elle-même ». Nous citerons cette traduction qui est assez heureusement tournée : i Pisombo, Pisombo ! the waters, to-night, So tranquilly sleep in the moon’s soft 1-ight! Pisombo, Pisombo ! no longer the gale Cornes nidely to swell ont our flapping sali. II Pisombo. Pisombo ! from each manly oar Now dash the white foam, that Ragusa’s shore Pisombo, Pisombo ! ere the night be past, In safety may welcome our lonely mast. 111 Pisombo, Pisombo ! now over the deep, A vigilant watch through the night we’ll keep ; Pisombo, Pisombo ! for on the still sea, With sabres and gnns roves the pirate free. IV Pisombo, Pisombo ! a ohapel is near, ’Tis holy St.Stephen’s. Now, good Saint, hear! Pisombo, Pisombo! as wearied we pray, For favouring breezes to speed our way.