La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
mt chanter son triomphe el à dépenser ses assignats. Le lendemain, les mutins se dissipent ; chacun d'eux prend le chemin de samaison. L'insurrection paraissait assoupie, et peut-être n'eût-elle pas eu d'autre suite, st la commune du Pin-en-Mauges (l'une de celles révoltées) n’eût renfermé dans son sein une de ces têtes chaudes, de ces 4mes ardentes, que le danger électrise et dont les orages politiques semblent être l'élément.
Cathelineau, qui, sous l'habit d’un simple voiturier, cachaîtune âne élevée et un cœur intrépide, n'eut pas plus tôt appris l'événement arrivé à Saint-Florent, qu'il conçcut le dessein d'en tirer partie et de faire soulever la Vendée entière. Sans calculer les chances d'une entreprise au moins léméraire, sans comparer ses faibles Inoyens Aux ressources immenses de ses adversaires, sans sonder les profondeurs de l’abime où il entrainail ses concitoyens, cet enthousiaste ! parcourt les campagnes, se met à la tète des mécontents, forme un parti, el la guerre est résolue.
phrases, p. 36-37, mais ne nomme même pas Cathelineau. Tout à Bonchamps ! — Quant à l’auteur de la Vie de (athelineau, il ne nomme pas davantage Bonchamps! Tout à Cathelineau !
‘Ici encore l'édition de 1819 corrige maladroitement : « Le 44 mars, il sort de chez lui, parcourt les campagnes. » Elle accorde ainsi depuis le 10, date nouvelle de l'insur-