La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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menaces de mort et d’incendie contreles patriotes"; on fabrique, on distribue des cocardes, pour fêter l’arrivée des 20 ou 40,000 étrangers, qui sont en marche. Quand l’impatience de quelques maladroits précipite à contre-temps les premières bandes sur Bressuire, c’est au nom des Prussiens et des émigrés, que les Baudry, les Richeteau, les Delouche, aidés de gabelous, de gardeschasse et de recruteurs inconnus, entraînent les paysans *. La répression est énergique et vive; mais une terreur plane dans l’annonce de « la « grande explosion *. » — « Ne perdez pas de « vue, » —écrit l’énergique commandant Boisard au sortir même du combat, — « que l’insurrec« tion est une affaire combinée et tient à de « grands projets dont on a la certitude *. » —Et le 26 août encore, quand vers Bressuire toute lutte est terminée, un gentilhomme attardé, dont
1 « Dans quinze jours tous les patriotes seront égorgés. » Lettre du Fuilet, du 6 juin 1792.
2 J'ai donné les détails et les preuves dans ma Vendée Angevine. Y. notamment la lettre du District de Cholet, du 23 août.
3 Lettre de Gauthier-Brulon, 25 août.
* Lettre au District de Cholet, 23 août.