La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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vols et à des brigandages, dont les révoltés eux-mêmes ne donnent pas d'exemples. Nous étions loin de soupçonner une conduite aussi indigne de la part de citoyens qui se qualifient défenseurs de la Patrie... Dans plus d’un endroit, debraves patriotes, obligés de s’enfuir pour se soustraire aux cruautés des brigands, ont été pillés tant par les révoltés que par les nôtres. Nous espérons que la proclamation des commissaires de la Convention nationale arrêtera cet excès, et nous vous prions d'apporter la plus grande surveillance à faire punir sévèrement les coupables.

Les membres du conseil défensif .

[minute |

Laigle, 11 avril 1793.

Citoyens administrateurs [du département de M.-et-L. |,

Nous avons été et sommes encore profondément affligés des excès monstrueux, auxquels se sont portés plusieurs détachements envoyés au secours des cas de votre Département, infestées de brigands. Au retour de nos volontaires nous avons scrupuleusement vérifié leurs paquets et arrêté tous les effets, que quelques-uns d’entre eux prétendent avoir été autorisés de prendre dans le pillage permis par le général Berruyer. Ils se montent au nombre de 114 mouchoirs Cholet, scellés, étiquetés et déposés à notre greffe. Soyez persuadés que nous ferons tout ce qui dépendra de nous pour