La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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Ordre au tambour-major de rejoindre l’armée catholique.

Chatillon, 9 juillet 1193.

Monsieur L’aruinne, tambour major de l’armée catholique,-se rendra de suite à mon Levrier!. Il faut qu'il v soit ce soir ; il amenerra son cheval enfin tout quil a appartenant à larmée. A Chatillon ce 9 juillet 1793.

De Beauvollier ?. — Stofflet. — Desessarts.

Au dos : a Monsieur

Monsieur Laruinne® tambour major de l'armée catholique à Saumur *

{Maulévrier, où était né La Ruine en 1760,

2 C’est lui qui lient la plume.

3 Il s'agit du fameux Paineau, célèbre dans la Vendée angevine sous son surnom du Père La Ruine. Ancien grenadier au régiment du Poitou, puis sergent recruteur du régiment d’Armagnac (1787), il s'était attaché dès les premiers jours de la guerre à la Rochejacquelein et ne rentra au pays qu'en 1802, y rapportant, comme bien d’autres, les louis d’or des patriotes, qu'il faisait sonner volontiers. Il a son couplet dans la chanson du chevalier de Lostange :

Notre beau tambour-major Du Dieu Mars avait le port. Aussi ferme qu'un canon Père la Ruine est son nom

et David d'Angers a dessiné son portrait de face et de profil. V. Dict. hist. de M.-et-L., I, #5.

# Oui, à Saumur. J'ai relu trois et quatre fois l’adresse. Que pouvait faire à Saumur le tambhour-major de l’armée chrétienne,