La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

118 VENTES IMMOBILIÈRES AUX PARTICULIERS

tive et totale de 108 queues, calculée au prix de 320 1. cours des années 1788 et 1789 !.

C’est dans ces conditions, et avec les espérances d’un pareil revenu, que se présentèrent les acquéreurs à la vente du 17 janvier 1791; cettevente était celle de toute la terre de Gilly, dont le clos Vougeot formait un article. Faite tout d’abord en détail, elle donna les résultats suivants :

Estimations, Prix des adjud.

partielles. 1. Le château de Gilly (PEglise et le

cimetière exceptés), ferme, bois,

CU nes Eee ae ss.s.. 493.443 212,000 2. La ferme de Brétigny. ......... 53.613 55.000 3. Le moulin Chevalier et ses dé-

DÉRAATCES, eee lee 26.148 26.198

4. Le clos Vougeot (y compris les

bâtiments estimés à eux seuls

A2 000) ee, 395.472 550,500 5. 6. 7. 8. Le petit clos Noir, le petit

clos Blanc, les Perrières, 24 jour-

naux 1/2 de vignes... ....,..... 52.963 66,500 9. Les Richebourgs, en 12 pièces,

8 journaux et 1 ouvrée,dont3 jour-

naux 4 /2 et 4 ouvrée pour les Riche-

bourgs proprement dits, et le sur-

plus pour des climats voisins, le

tout compris dans le rapport d’ex-

pert sous un seul article d’estima-

HORS RES ERRARNE RE 21,783 32.600

1. Pour le compte-rendu à la chambre ecclésiastique, voir Archives départementales de la Côte-d'Or, H,26.