La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans
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ment des biens de provenance ecclésiastique. À partir de cette époque, les biens des émigrés commencèrent à entrer dans la circulation, et formèrent même l'aliment principal du marché immobilier.
A ces immeubles réunis, il faut encore ajouter les biens provenant des hospices et de certains établissements publics, rentrant tous dans la catégorie des biens de première origine, et que, par suite d’hésitations certes légitimes, on ne s'était pas encore décidé à disperser, comme les biens des hospices de l'Humanité, des Petites-Maisons, etc., de la Sorbonne, du collège Mazarin, etc., en sorte qu'à partir de 1793 on offrit, aux acheteurs, une masse importante de biens. Par le relevé suivant, on verra quel fut le résultat des
opérations. Revenus. Prix, 1793, 30 mars. Maisons situées rue de liv. liv. Seine no, 96822. 1eme. 950 17.100 1300 1.533 27.600 AROUND EEE 2.050 37.000 2 mars. Maison rue du Montblane, 31. 245 7.071 28 juin, Maison rue du cul-de-sac Hatthout, 24 EE ee 425 7.880 An 2, 8 germinal, — Maison rue StHonoré, n° 160, provenant des béritiers de l’émigré Letourneur ...... 7.000 178.900 48 prairial. — Maison rue Caumartin no 751, provenant du condamné Boucherin de Vaxheim...,........ 9,545 202.009
49 messidor. — Maison rue Basse-du-