La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans
A PARIS 235
loin de là, sur la rue du Colisée et proche l’église Saint-Philippe.
Telles étaient les conditions dans lesquelles se présentaient les ventes de terrains, au quartier des Champs-Elysées et au quartier du faubourg
Saint-Honoré. Voici le résultat de quelques-unes d’entre elles.
1792.
Terrain situé au Rond-Point des Champs-Elysées, lieu dit les Gourdes, actuellement rue Marbeuf, provenant des religieuses de Chaillot, r arpent, 3 perches, 5 toises 1, — 3.540 mètres carrés; vendu 20.000 livres, soit 56 livres par mètre carré.
Terrain à gauche de l'allée des Veuves, — actuellement avenue Montaigne : même origine : 2 arpenis, 7 perches, 6 toises — 7.100 mètres. Vendu 39.500 livres, soit 55 livres par mètre.
Terrain aux Champs-Elysées, même provenance, 2 arpents—6.838 mètres. Vendu : 10.200 liv., soit 15 liv. par mètre.
Terrain entre l’allée des Veuves et l'Egoût, même provenance, 1 arpent, {1 perches, 1 toise—/.82/4 m. Vendu : 10.600 liv., soit 22 liv. par mètre.
Terrain, allée des Veuves, même provenance,
1. L'arpent de Paris équivaut à 34 ares 19 cent. ; la perche au centième, soit 341% 90, et la toise à 4 mètres carrés.