La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

240 VENTES IMMOBILIÈRES AUX PARTICULIERS

890 mètres, adjugés 21.100 fr. 442 m. sur la rue du Faubg-Poissonnière — 8.025 » 442 — — — — 7.300 » 442 — — — — 7,525 » 1.078 — — — — 16.900 » 4.006 _ = — — 16.700 » 735 m. sur la rue Bleue. — — 15.000 » 5.035 92.550 fr.

ce qui fait ressortir le prix du mètre à 18 fr. 35.

Si,clôturant ici le relevé déjà long des ventes de ces terrains, nous établissons le rapport existant entre elles à travers les diverses années de la Révolution, nous sommes amené à constater qu'il en fut de la valeur de la propriété à bâtir, à Paris, ce qu’il en fut de la valeur de la propriété en général dans les départements. Les deux propriétés, sous lempire de la multiplicité des ventes comme .des événements, subirent, durant la même période, les mêmes fluctuations.

En 1792, au temps heureux des ventes, on vend, au lieu dit «les Gourdes », 56 livres le mètre carré; et à l’allée des Veuves, 55 et 32 livres; en 1793, aux Champs-Elysées, le prix est de 30 livres. Mais viennent les années suivantes, ce n’est plus, dans les mêmes parages, au Colisée, que 21 livres et 5livres, en l'an Il; à l’allée d’Antin que 6 livres et même une demi-livre en l’an IV, et 7 livres en Pan V.