La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

C’est Talleyrand qui devait le rappeler à l'Assemblée, car, de même qu’il avait été Fun des premiers à engager la question de la nationalisation, de même il fut l’un des premiers à engager la question de la réalisation. Dès le 7 novembre, en effet, après avoir montré la nécessité d’agir vite dans l’intérêt du pays, il proposa, pour empêcher le divertissement des titres et l’enlèvement du mobilier, de faire apposer par les juges royaux les scellés sur les titres des maisons ecclésiastiques, et établir par eux l'inventaire de tous les objets en déperdant. |

Le clergé se faisait à ce moment encore illusion, ne pouvant croire qu'il serait donné suite à la décision précédente. Cazalès notamment disait : c’est là une véritable prise de possession, on ne peut s'emparer des propriétés qu'un Ordre possède depuis r4 siècles, que dans des moments pressants, et au défaut absolu des moyens ordinaires. Maury voyait dans le décret du 2 novembre une simple